Naissance de Robert Anicet ROSE-ROSETTE
Robert Anicet ROSE-ROSETTE est né le 17 Avril 1905 au Saint-Esprit en Martinique au quartier Bontemps Lacour, d’une famille très modeste de gens de la terre.
Comme la plupart des Martiniquais Robert ROSE-ROSETTE est issu d’un mélange de plusieurs peuples, de plusieurs races. Ses origines africaines et européennes sont en partie connues. Quelle est, comme souvent en Martinique, la part de ses ancêtres amérindiens ? Probablement bien réelle.
Peinture de Pierre CLERY
Par son père
Le véritable patronyme est en réalité ROSE-DITE-ROSETTE du nom de l’aïeule esclave émancipée en 1836. Selon toute vraisemblance le prénom de cette aïeule était ROSE, elle était surnommée ROSETTE.
Le patronyme qui lui a été attribué a comme bien souvent, accolé les deux dénominations.
Par sa mère
Des recherches généalogiques effectuées par son neveu Pierre-Philippe LANDAU, ont permis de préciser que l’arrière grand-père de Robert ROSE-ROSETTE est né en Afrique vers 1820. Il est donc arrivé à la Martinique en clandestinité, la traite négrière ayant été interdite en 1815 par le congrès de Vienne.
Cet aïeul africain a été dénommé par la suite Hector JEREMIE.
Une ascendance européenne : Robert ROSE-ROSETTE est aussi descendant par son père de Jean DOËNS, colon arrivé en Martinique peu après 1635 première année de la colonisation. Jean DOËNS est décédé au Carbet.
Robert est le fils de Maximilien Jean Cantius ROSE-ROSETTE surnommé Saint Just petit agriculteur, puis employé municipal aux Trois-Îlets, après un séjour à Rivière Salée.
Marie Séverine née JEREMIE surnommée Edith est la mère de Robert.
Robert a eu deux sœurs :
. Inès
. Lucie
Deux frères :
. Benoît
. Félix
Robert a donc d’abord vécu au Saint-Esprit puis Rivière Salée, aux Trois-Ilets et ensuite à Fort-de-France.
C’est là aux Trois-Ilets que le petit garçon découvre un site mystérieux, quasi englouti sous la végétation et dont il apprend peu à peu l’histoire singulière.
A la fin de l’enfance de Robert, la famille déménage à Fort-de-France où il loge à l’Ermitage. Les déplacements de la famille sont chaque fois motivés par la volonté d’habiter non loin d’établissements d’enseignement afin que les enfants y aient accès.
Mais Saint Just et Edith meurent à un an d’intervalle quand Robert a seulement 12 et 13 ans. L’adolescent est alors totalement pris en charge par la famille DE LA SALLE.
Robert ROSE-ROSETTE a été élève du lycée Schoelcher situé alors avenue Félix EBOUE dans le centre ville de Fort-de-France.
La liste des élèves ayant été distingués par l’attribution du tableau d’honneur est publiée dans le journal « La démocratie Coloniale » Organe de l’Entente Républicaine Schoelchériste et de la Classe Ouvrière. Joseph LAGROSILLIERE y était présenté comme Directeur politique.
Après le baccalauréat Robert part pour des études à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse.
Photo 1 : École Nationale Vétérinaire de Toulouse en 1923 – Cour et pavillon des cliniques – Cliché prêté par « Les Cahiers de Medecine Vétérinaire »
Photo 2 : Salle de dissection Ecole vétérinaire de Toulouse 1924 – De droite à gauche : SOULIER, MOURENX, LATASTE, GAUVIN, ROSE-ROSETTE, Pierre LAFFITTE FORSANS
Des liens durables se sont tissés entre Robert ROSE-ROSETTE et Toulouse. Une solide amitié s’est tissée avec la famille de Max REY un camarade de promotion. Ces amitiés perdurent aujourd’hui entre les descendants. Et la rencontre avec Marthe BAYSSE aboutira à un mariage et à la naissance d’un fils, Robert Francis.
Image 1 : Max REY jeune vétérinaire et son épouse
Image 2 : Marthe BAYSSE, première épouse de Robert ROSE-ROSETTE et leur fils Robert Francis
Image 3 : Thèse de doctorat en 1927
Image 4 : Spécialisation en Médecine vétérinaire exotique en 1928 à l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort
En 1928 Robert ROSE-ROSETTE revient à la Martinique où se dérouleront toute sa vie professionnelle et ses autres vies !