Illustration ci-dessus : peinture de Khokho RENE-CORAIL. >> Plus d’infos…
Développement du tourisme : dès les années 1930, en parcourant la Martinique pour exercer son métier de vétérinaire, Robert ROSE-ROSETTE fait le diagnostic que l’industrie sucrière va rapidement dépérir. Le tourisme lui semble une voie de développement économique à organiser. Tourisme et patrimoine étaient indissociables pour Robert ROSE-ROSETTE
Dès les années 1930, messieurs CALVERT , Théodore BAUDE… entament des actions dans le sens du développement du tourisme, mais la guerre y met un terme provisoire.
Monsieur CALVERT (à droite) à avec un groupe de touristes
Dès les années 1950, Robert ROSE-ROSETTE, considérait Saint-Pierre et la Montagne Pelée ainsi que les Trois-Ilets avec le lieu de naissance de la future Impératrice Joséphine, comme des atouts majeurs et singuliers sur lesquels il convenait de fonder une part importante du développement touristique. En somme, les prémices du « Grand Saint-Pierre » et de «l’Embellie des Trois-Ilets »…
Eruption de la Montage Pelée
En 1902 a eu lieu une éruption de la Montage Pelée qui fit probablement 30 000 morts. Cette catastrophe a donné lieu à la définition de l’éruption de type peléen.
L’évènement bouleversa profondément toute la Martinique jusqu’à aujourd’hui. Cette éruption eut une répercussion mondiale car elle fut relayée par les media de l’époque.
La montagne Pelée à Saint-Pierre vue de l’Anse Turin
Lieu de naissance de l’impératrice Joséphine
L’approche que Robert ROSE-ROSETTE avait de Joséphine privilégiait la connaissance et la mise à l’honneur d’un pan du patrimoine Martiniquais autour d’une habitation sucrerie du 18 ème siècle, au travers du destin exceptionnel d’une enfant de la Martinique.
Musée de la Pagerie lieu de naissance de l’Impératrice Joséphine
Tourisme durablement attractif…
Dès les années 1950, pour Robert ROSE-ROSETTE un tourisme durablement attractif n’est pas celui des seules plages aussi belles soient-elles. C’est le tourisme qui raconte une histoire singulière et établit avec l’Autre des passerelles d’authenticité.
Calin – Martinique des Mornes – Photo Philippe BOURGADE
Carnaval, danses traditionnelles, art culinaire
Carnaval, danses traditionnelles, art culinaire, divers et magnifiques costumes créoles … sont dès les années 1940 considérés par Robert ROSE-ROSETTE comme faisant partie, en plus du patrimoine bâti ou historique, des richesses à mettre dans la lumière et à transmettre.
Bèlè, ladja, doucelettes, tablettes coco…
En tant que Maire des Trois-Îlets, que de manifestations, de fêtes… aura-t-il initié autour de ce qu’il sait être de grandes richesses : bélè, ladja, contes créoles, ou encore doucelettes et tablettes coco, expositions ventes de produits de l’art et de l’artisanat martiniquais…
A la fête de l’Anse à l’Âne se produisaient toujours des danseurs de ladja. Or dans les années 1950-1960, bèlé, ladja, vidé, langue créole … étaient encore pour beaucoup de Martiniquais, activités méprisées de « vié nèg ».
Bèlè et ladja : danses traditionnelles martiniquaises
Vidé : groupe à pied en mouvement pendant le Carnaval
Doucelettes, tablettes coco : confiseries à base de coco.
Tambours bélè à Sainte-Marie – Photo J-G CAUVERT
1995 – FNOTSI et Syndicats d’Initiative
Dans le livre d’or de la Pagerie, des personnalités ont consigné leurs impressions : « Que cette page ne soit pas le point final d’une longue histoire d’amour entre le tourisme de la Martinique et le docteur ROSE-ROSETTE. La Fédération Nationale des Offices du Tourisme et du Syndicat d’Initiative a souhaité rendre hommage à l’action éternelle de cet homme amoureux de son Pays… la Martinique. »
Président de la FNOTSI
« Le temps a passé et vous nous léguez un bel héritage. Nous nous attelons à la tâche pour préserver la qualité du travail que vous avez réalisé. Nous saurons en faire bon usage. Merci pour tout. »
Victor GRANDIN Président de la FMOTSI